




EN ANDALOUSIE
11h08, Le 28/07/18
Il y a. Voilà mon problème. Le souci d’une vie. Manger, rire, consommer, saisir la vie par la pensée.
J’épouse chaque journée et son lot d’inutile, de joyeux parfois.
Je saisis et pourtant rien n’est la, je ne peux rien posséder alors je persévère. Conscience de moi même, oubli des autres. Qu’importe le sens, qu’importe les règles, qu’importe la logique.
Même mélodie consciencieuse. Même refrain conceptuel. Même révolution spirituelle.
Je mange un pain qui m’impressionne par sa saveur. Ma mémoire me prend pour un amnésique. Je suis assis la. Je l’ai écrit, répété, pourtant j’ai même cru ne jamais l’avoir dit.
Mais je suis encore là, assis devant le spectacle. Pas besoin de pilules, ni de psychotropes pour constater l’hallucination : Vivre, c’est assister à un miracle interminable. Mais tellement quotidien qu’on s’ennuie parfois.
Vivre. Vivre. Vivre. Que faire de toute cette folie vertigineuse ! Je crois qu’il n’y a rien à comprendre.
Que l’on finisse savant, ou ignare sous l’humus.