DANS LA FORÊT

7h32, Le 2 Aout 2021

Devoir s’éveiller ce matin, apercevoir dans l’ombre d’un geste un noir vertigineux, entre chaque sourire, un abysse, Je plie sous la fatalité : Les voitures bourdonnent, disparaissent, un passant se faufile dans une rue, deux amis se serrent la main et s’en vont, un oiseau quelconque attrape mon regard, tout prend vie puis s’éteint. Je constate mais tout m’échappe. Les phénomènes s’entrecroisent, mon esprit s’emmêle.

Comment distinguer l’importance au cœur de l’existence ? Conscience, convictions, illusions. Subjectivité, seules de minces allumettes maintiennent ma pensée, mais aussitôt s’embrase l’édifice de mes idées. Un couloir sans consistance, l’obscurité, les yeux ouverts, j’effleure du bout de mes doigts des surfaces inconnues qui s’affaissent sous le poids des certitudes.

Il reste tout à découvrir.

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