DANS UN CHAMP DANS LA BRUME

8h24, Le 03/03/22

Cher Vladimir

Il y a des murs et des océans
Des barrières pour les sentiments
Des frontières entre les insolents
Des Bombes et des barbelés

Des fous armés, l’esprit troublé
Qui rêve de compter les morts
La haine au ventre, la rage au corps
De bons soldats, des états majors

Désolé Poutine, je ne sais te haïr
Malgré les larmes et mon désir
Que resurgisse en toi le souvenir
De l’amour, plutôt que de conquérir

Désarme tes missiles pour des sourires
Tout, tout ce qui pourrait t’attendrir
Ton cœur d’asphalte pour des rires,
Tes fusils mitrailleurs et ta peur

Petit Vladimir, le courage t’ignore
Et la vertu t’échappe, elle s’évapore
Dans la rancœur, tu auras toujours tort.
Et de ton trône, tu es tombé, tu délires !

Ton visage ne ment pas, tu souffres
Derrière ta rigueur même, tu t’essouffles
Ta vie gâchée au fond d’un gouffre
La mort comme seul ami, seul réconfort

Fier de partir en guerre maintenant
Sache que l’oxygène arraché à ces enfants
Ceux qui grandiront sans leurs parents
T’empêchera de dormir pour toujours

Car le sang que tes mains font couler
mon dieu, personne saurait te le pardonner
Vladimir, Personne n’acceptera d’oublier
Qu’un jour de Mars, tu as perdu la raison

Dominé par l’égo, chargé de haine
Tu as tiré la première salve en Ukraine
On a tiré les rideaux, les âmes en peine
Ta décision comme un cauchemar

Ce soir. Il n’y aura plus rien à dire.
Nos mémoires vont s’endormir
Tu ne seras plus rien, Vladimir.
Juste un triste, un triste souvenir.

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