




DANS UN HÔTEL
13h43, Le 04/07/15
« L’angoisse est le désir lui-même, ayant perdu espoir de satisfaction. » Paul Diel
La quête du bonheur, n’est elle pas finalement une contrainte, une entrave à la liberté ? Ne serait il pas plus judicieux d’épouser les circonstances plutôt que les confronter à ce droit, tant il existerait, au bonheur ?
Combien de confrontations quotidiennes entre ce qui nous semble acquit de droit et le réel ? Le droit au bonheur permanent, et ce qui nous prouve qu’il n’en est pas un.
Les éventualités sont indomptables. D’un seul instant, un imprévu, et toutes nos perspectives s’écroulent.
Existe une seule vie sans contrariétés ? Folie.
Impermanence, imprévisibilité. La contrariété est inéluctable si on persévère à l’éviter. Une perspective juste, c’est un avenir contrarié en pleine conscience.
Qu’adviendrait il demain si j’épouse le contretemps ? Que j’abandonne la lutte ? La liberté ne s’offrirait elle pas à moi dans la satisfaction de l’agir plutôt que l’obtenir ?
En lâchant prise sur le bonheur, ne se révèle t’il pas à moi ?
Les événements se mettront à glisser sur mon âme et L’eau, de son calme, m’accompagnera dans sa sérénité. Tachons d’être le radeau qui dessine les vagues et se laisse remuer sans résistance.
Cessons de réagir et prions que tous les mots se valent comme des mélodies. La paix prendra toujours sa place.
Le rapport de force est une guerre perdue d’avance.