



AU CREUX DES PYRENEES
01h01, Le 16/04/22
Il faut haïr la cause, et non pas les acteurs. Ils sont les victimes du mal, et non pas le mal en lui-même. En changeant la cause, on change un homme.
Recherchez une vie sans erreurs, ni tracas : Peine perdue. Il convient d’accepter les torts. Au cœur des milles actions, trainent bien une bonne poignée d’erreurs. Ce qui compte, c’est la volonté sincère et profonde d’agir en bien, selon des principes régis par la vérité et l’amour. Principes dans lesquels la haine, et le ressentiment n’ont pas leur place.
Ce qui semble essentiel dans un verset, quel qu’il soit, de quelque religion dont il pourrait provenir, finalement, ce qui se doit d’être retenu, ce n’est jamais une méthode, ni une règle. J’y vois plus une finalité, un but. Sans quoi, tous versets peuvent être mal interprétés, et usés dans des circonstances inadaptées.
Lorsque l’on dit qu’il ne faut tuer un être humain, ne pas faire preuve de violence est à retenir, solutionner le problème par l’amour, et la compassion. Et pourtant, cela ne veut en rien dire qu’il faut s’interdire de tuer, si cet acte, peut justement, malgré toute sa subjectivité, sauver un être humain.
Il y a des circonstances, où il est nécessaire de faire un choix entre le pire et le terrible.